La venue des anciens étudiants est toujours l’occasion d’en apprendre plus sur leur parcours et de faire partager leurs expériences aux nouvelles promotions mais c’est aussi l’occasion de se tenir au courant des évolutions des pratiques de la filière.
Cette semaine, c’est ainsi Benoît Pinget qui est venu nous voir pour nous compter ces nombreuses expériences depuis son départ du BTS il y a quelques années (39ème promotion). Que ce soit à la Chambre d’agriculture ou chez Lalliard, dans l’aval ou l’amont de la filière, Benoît a toujours mis à profit sa motivation pour le bois et la forêt et sa grande implication pour réussir et mettre en place des projets innovants comme les premières études de dépérissement réalisées avec un drone, comme des regroupements de propriétaire pour mettre en place des chantiers de débardage par câble groupés ou encore comme pour mettre en place la première ASA du Chablais.
Désormais chez Guigonnat SARL, Benoît continue de développer les possibilités offertes par le drone dans les milieux de l’environnement professionnel en plus d’un travail de grimpeur élagueur.
Aux étudiants, il a ainsi pu évoquer en toute connaissance toutes les possibilités offertes aujourd’hui par un drone en forêt, depuis la télédétection par photogrammétrie jusqu’à la mise en place d’un capteur lidar sous la machine pour obtenir des données forestières précises. Les possibilités sont ainsi énormes d’avoir des données précises sur une grande surface forestière et très rapidement suite à un survol de parcelles mais Benoît nous a aussi montré que seuls la curiosité, l’expérimentation, le réseau et la motivation permettent de développer ces nouveaux outils et d’aller vers toujours plus de précisions. Aussi, il a surtout montré la complémentarité avec le travail de terrain et en aucun cas son remplacement.
Pour informations, Benoît développe aussi des procédés de traitement par drone pour pouvoir diminuer les quantités de traitement en survolant des parcelles agricoles à très basses altitudes et en ne traitant que les plantes posant problèmes que le capteur sous le drone peut aujourd’hui détecter.
Bref, une intervention toujours aussi intéressante humainement comme technologiquement et encore une preuve de tout l’intérêt qu’il y a à recevoir les anciens à l’école.
Sylvestre vernier – Co-responsable du BTSA Gestion Forestière par voie scolaire