Entre les deux années de BTSA Gestion Forestière, les étudiants ont un stage de 12 à 16 semaines à réaliser et sont donc libérés du mois de juin au mois d’août. L’occasion pour nous de remercier tous les professionnels qui s’engagent depuis tant d’années à nos côtés pour former les jeunes, leur faire découvrir les réalités de leur profession et du milieu forestier et leur faire vivre un stage si complémentaire de ce qu’ils peuvent apprendre à l’Iseta.
Mais avant le stage et durant le mois de mai, l’heure était une nouvelle fois au terrain et à la mise en pratique. Entre les derniers apprentissages utiles au stage comme la façon de décrire un massif dans son ensemble, entre les projets de longue date auxquels nous collaborons comme l’indice d’abroutissement en montagne, entre les révisions de ce qui a été vu tout au long de l’année et entre les derniers examens de l’année permettant de faire le point sur les connaissances acquises, le mois de mai a été intense.
Une nouvelle fois, à Poisy dans la montagne d’âge, dans le Semnoz, ou à Chilly, il a été intense en découvertes, autour du diagnostic d’une forêt par exemple, avec un travail en botanique ou en pédologie, autour du diagnostic d’un peuplement avec une réflexion dendrométrique ou autour de la mise en œuvre d’un chantier d’exploitation et de la sylviculture. La forêt forme un tout et en première année, les étudiants apprennent les ingrédients de cette belle recette de cuisine qui leur permettra au final de mettre la forêt en scène et d’élaborer des conseils au propriétaire pertinents et justifiés.
Et le stage qu’ils viennent de commencer va participer à les professionnaliser aussi dans cette optique là en leur montrant à la fois les problématiques concrètes de la filière mais aussi les exigences du milieu professionnel.
Bon stage à tous…