Un étudiant de l’ISETA au Québec !

 

Le Cégep de la Gaspésie et des Îles, un établissement d’enseignement supérieur au Québec, a une entente avec l’ISETA de Poisy permettant aux étudiants français inscrits au BTS aquaculture et BTS gestion forestière de vivre une expérience à l’international.

Plus précisément, les étudiants viennent y faire une année en double diplomation, qui est en fait un projet post BTS GF ou Aqua d’un an pour vivre l’approche nord-américaine et obtenir un diplôme d’État québécois de niveau Bac + 2.

 Pierre-Emmanuel Sauviat, étudiant à l’ISETA de Poisy en gestion forestière, a choisi de se lancer dans l’aventure et nous rencontre ses premiers mois au Québec.

 

Peux-tu nous expliquer ton parcours?

Je faisais partie de la cohorte 2018-2020 du BTS GF de l’ISETA. Une fois le diplôme en main, j’ai choisi de poursuivre à l’ISETA afin d’obtenir une licence pro technico-commerciale. Je voulais vraiment venir au Canada, mais je voulais faire cette licence avant.

 

Pourquoi avoir choisi de faire la double diplomation au Québec?

Je connaissais la réputation du Canada en ce qui a trait aux forêts et aux grands espaces. Avant de me lancer sur le marché du travail, je tenais à profiter de cette opportunité, puisqu’ensuite, nous aurons toute la vie pour travailler !

 

Comment se déroule la formation? 

Très bien. Nous apprenons beaucoup de nouvelles choses, notamment ce qui a trait aux plantes, aux techniques de mesurage, à la gestion, etc. C’est vraiment intéressant de voir comment un autre pays travaille en matière de foresterie.

Concernant la charge de travail, il y a du travail, mais nous ne sommes pas bombardés. Dès qu’on travaille un peu, il n’y a pas de soucis.

 

Côté académique, quelles sont les principales différences avec la France?

Nous allons plus en forêt au Québec. C’est plus que je l’aurais cru. Je dirais que 40 % à 50 % de la formation se donnent sur le terrain chaque semaine.

Aussi, au Québec, les arbres poussent moins vite en raison de l’hiver, donc les arbres sont plus petits que je le pensais.

 

Quelle est ta matière préférée?

Mon cours préféré est celui de Géomatique (SIG). Mais toutes les matières sont sympas !

Comment trouves-tu les résidences étudiantes ?

Les appartements sont sympas, c’est propre et les cuisines sont super bien. Je suis uniquement avec des Français dans mon appartement. On s’entend super bien.

Comment occupes-tu tes temps libres?

Le week-end, on fait des jeux de cartes, on papote. Au début de l’année, on faisait beaucoup de soirées.

Ce que j’aime le plus, c’est le pavillon des sports. C’est un endroit à même le Cégep, où on retrouve une piscine, un gymnase, des murs d’escale, une salle de gym, etc. Les abonnements ne sont pas chers et l’accès est libre (pas besoin de clé, etc.) Je fais huit heures d’escalade par semaine, et un peu de badminton.

 

Est-ce que tu travailles?

Je préfère garder mon temps pour mes études ou me reposer. Mais j’ai des amis qui travaillent au Canadian Tire, l’Équipeur, McDonald, etc. Ce n’est pas dur du tout de se trouver du travail.

 

Est-ce que le coût de la vie est plus cher qu’en France?

Pour la nourriture, je dirais que c’est un peu plus cher, mais pour les vêtements et équipements, c’est équivalent.

Ce qui est particulier, c’est que les prix affichés n’incluent pas les taxes. C’est seulement à la caisse que le 15 % de taxes apparaissent à la facture!

 

Est-ce que tu as acheté une voiture?

Non, pas moi. Tout peut se faire à pied à Gaspé. Mais deux ou trois étudiants étrangers ont des voitures, et pour l’instant on se débrouille quand on veut sortir un peu du centre-ville.

 

Que penses-tu faire après ton année en double diplomation?

Après la double diplomation, j’aimerais rester au Québec si les stages me plaisent, afin de travailler ici un peu.

 

En terminant, si tu avais un conseil à donner à un étudiant qui pense venir au Québec, quel serait-il?

De si prendre à l’avance pour les démarches d’immigration! Donc dès que vous recevez votre lettre d’admission du Cégep [en mars], il faut débuter les démarches et ne pas trainer.

Je conseillerais aussi de ne pas amener les chaussures de sécurité de France. Il faut acheter de nouvelles bottes au Canada, qui respectent les normes canadiennes.

Enfin, je dirais de ne pas stresser pour l’arrivée. C’est aussi simple qu’en France pour les déplacements entre les villes. Comme OuiSNCF, les billets de bus s’achètent en ligne, et il y a une gare routière par où transige les autobus.

Portes ouvertes

26 janvier – de 15h à 19H
27 janvier – de 8H30 à 13h

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  • Exploitants agricoles et forestiers : VIVEA
  • Artisans : FAFCEA