La pluie de novembre n’invite pas à aller en forêt mais plutôt à faire cours en salle de la théorie.

Pourtant, nous avons la chance de pouvoir y aller et de continuer nos apprentissages de terrain même pendant le reconfinement. La forêt regorge toujours de merveilles, parfois dans une simple feuille mouillée par les gouttes. C’est d’abord sur le terrain que naît la sensibilité à la forêt qui permet un jour de mieux la comprendre et la gérer, et parce que le temps peut s’arranger aussi et amener le soleil, les étudiants de BTSA gestion forestière temps plein se sont une nouvelle fois retrouvés en forêt et sur le terrain.

Au programme cette semaine, la description d’un petit massif forestier avec cet objectif de comprendre comment cette description doit se faire en pensant aux actions qui seront à mettre en place au sein de la forêt : composition en essences, âge des arbres, densité à l’ha, stratification verticale et hauteur, forme des houppiers, stabilité du peuplement, état sanitaire… autant de facteurs à étudier et qui viendront ensuite nous aider à prendre des décisions de gestion réfléchies et argumentées.

Ainsi, comme à chaque fois que l’on va à sa rencontre, la forêt nous réserve son lot de découvertes, de surprises, d’apprentissages ou de merveilles, à condition que l’on veille toujours à y rester sensible… Ici une petite pervenche qui fleurit étonnamment à l’automne, là un polypore sur un bois mort, ici encore un rapace survolant la lisière ou en fin de journée, un beau coucher de soleil, comme pour clôturer une nouvelle fois les jolis moments que nous offrent le faire de travailler en forêt.

Sylvestre VERNIER pour le BTSA Gestion Forestière temps plein, novembre 2020