Sortie ski de randonnée

Compte-rendu sortie ski de randonnée, du 18 Janvier 2022

 

Partie 1 : Introduction à la sortie

L’hiver est là, pour la première fois de l’année, notre classe de deuxième année de Gestion Forestière a pris la direction de la station de ski de Margériaz afin de faire une sortie de ski de randonnée sur les pistes de cette station.

Cette pratique fut une découverte pour beaucoup d’entre nous. Nous avons dû apprendre les manipulations de peautage, dé-peautage, … Et comment aussi avoir une bonne technique de marche pour économiser nos forces que la descente attendait encore.

Dans cette première partie, nous vous présenterons les différentes étapes de l’évolution en ski de randonnée ainsi que du matériel. Puis vous pourrez lire le contenu de cette journée très instructive et enfin nous vous parleront de la démarche CRISTAL pour l’évaluation des risques d’avalanche.

Le ski de randonnée : une nouvelle façon d’apprécier le ski

Dans l’esprit collectif, les frontières entre ski alpin, ski nordique et ski de randonnée peuvent être assez floues, mais comme vous vous apprêtez à le voir, il s’agit d’une discipline bien à part.
Tout d’abord, voyons ensemble le matériel nécessaire pour faire du ski de randonnée :

  • Les skis : Là encore, il y a beaucoup de similitudes avec le ski alpin, bien que dans la conception des skis la légèreté est souvent prônée, rendant les skis des fois plus fragiles que pour ceux utilisés en alpin.
  • Les fixations low-tech: Les fixations de ski de randonnée sont assez spéciales, celles que nous avons utilisées sont appelées « low-tech ». Elles sont composées de 2 parties, celle à l’avant a deux inserts, qui viendront se fixer dans la chaussure du skieur, celle à l’arrière peut tourner sur elle-même offrant des cales à différentes hauteurs pour la montée et une « fourchette » qui sont deux picots venant s’insérer à l’arrière de la chaussure pour l’avoir fixée à la descente.
  • Les peaux de phoques : Il s’agit d’une sorte de peau se mettant sous les skis à la montée permettant de glisser dans le sens de la montée mais adhèrent dans le sens arrière, permettant ainsi de ne pas glisser. Comme vous vous en doutez elles ne sont pas vraiment faites en poils de phoque, des poils synthétiques sont utilisés dans leur conception.

 

 

A ce matériel il faut bien sûr ajouter le matériel de sécurité (casque, …) et aussi le matériel de recherche de victimes en avalanches, que nous verrons lors d’une sortie à venir.
Entre montées et descentes, il y a aussi des manipulations à faire. Elles consistent à passer en mode
montée/descente. Par exemple, une fois la montée finie, nous avons dû « dépeauter » ou « déphoquer », en outre, enlever les peaux de phoque de sous les skis et après avoir verrouillé les chaussures en mode descente, il n’y a plus qu’à se lancer ! Un fois en bas de la pente, après avoir fait la manipulation inverse on est prêt pour remonter aussi.

 

La station de Margériaz : Une position de choix

Bien qu’étant une station d’altitude modeste (entre 1300m et 1800m), et d’orientation non avantageuse (SE/E), Margériaz bénéficie tout de même d’un enneigement des plus avantageux.

Mais comment cela se fait ?
Pour répondre à cette question, il faut regarder du ciel. Cette station est située dans le massif des Bauges, ce,massif est le premier rempart des Alpes aux courants d’air chargés d’humidité venant de l’Ouest et la montagne de Margériaz présente une muraille faisant face à ces courants et reçoit donc plus de neige que les milieux alentours.

Quand nous nous y sommes rendus, il y avait encore une bonne couche de neige jusqu’en bas de la station, alors que la dernière chute remontait à 2 semaines.

 

Partie 2 : Déroulement de la journée

Après avoir distribué le matériel au lycée, nous avons pris le bus direction la station. Nous sommes arrivés à Margériaz à 9h45 et nous nous sommes équipés après une démonstration de Yves Tramier sur l’utilisation du matériel.

Puis c’est ainsi que nous avons commencé l’ascension, avec une première partie dans les bois puis sur les crêtes pour un total de 480 m de dénivelé positif avec quelques arrêts pour se regrouper.
Arrivés au sommet nous avons pique-niqué et profité du point de vue pour reconnaitre les différents massifs montagneux et sommets des Alpes avec des explications du professeur qui nous a ensuite sensibilisés au risque d’avalanche (c.f Partie 3).

Nous sommes ensuite descendus par les pistes après déphoquage bien sûr. Nous nous sommes alors séparés par groupes de niveau. Pendant que Mr Tramier restait avec les débutants pour les conseiller, Les autres, plus à l’aise, descendaient par des pistes plus pentues.

Ensuite, nous avons enchainé avec une deuxième montée mais par manque de temps nous ne sommes pas arrivés au sommet, nous aurons quand même fait 300 m de dénivelé supplémentaires par la forêt, avec plusieurs passages techniques. Pour cette dernière descente, nous sommes tous restés ensemble.

Bilan de la journée :
– 700 m de dénivelé positif
– 14km parcourus (montée et descente confondus)
– Une belle expérience pour tout le monde.

 

 

Partie 3 : L’avalanche, la crainte des skieurs

Le déclenchement d’une avalanche ne peut pas être prédit avec certitude, notre jugement, nos décisions sont influencées par les « facteurs humain ».
La démarche CRISTAL nous permet de prendre une bonne décision par étapes.

Il y a en tout six paramètres observables décrits par cette démarche qui sont les suivants :

  • Le bulletin sur les risques d’avalanche (sur dataavalanche.org), permet de consulter un bilan, par
    massif, des risques avalancheux
  • L’inclinaison de la pente est très importante, si celle-ci est supérieure à 30° alors il y a un risque d’avalanche, et si elle est inférieure à 30° le risque est moindre.
  • On peut s’informer s’il y a eu des traces d’avalanche dans la région par le passé.
  • Les variations de température sont très impactantes sur le manteau neigeux. Une hausse des températures va créer des fontes de neige, qui augmentent le pourcentage qu’une avalanche se déclare.
  • La surcharge de neige ou de pluie, peut exercer une forte contrainte sur le manteau neigeux, donc
    déclencher des avalanches même avec des conditions plutôt favorables.
  • La couche fragile qui est enfouie entre deux couches de neige peut aussi être un élément déclencheur (présence due au vent, …)

 

Il existe également quatre niveaux de vigilance représentés par des couleurs :

  • Vert → MODE DETENDU / pas d’avalanche / vigilance normal
  • Bordeaux → MODE MEFIANT / avalanche possible / éviter le danger
  • Rouge → MODE ALERTE / avalanche très probable / diminuer le risque
  • Pourpre → MODE HASARDEUX / avalanche assuré / impossible de diminuer le risque

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27 janvier – de 8H30 à 13h

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