Bien sûr, on aimerait qu’il fasse meilleur et profiter de belles journées de mai… Mais cette fraicheur est cette humidité est propice à la croissance des arbres et va sans doute limiter un peu les problèmes sanitaires pouvant être lié au changement climatique alors on doit aussi s’en réjouir. Et si cela rend les exploitations difficiles, cela n’empêche ni les forestiers, ni les étudiants de travailler…
Retour sur le terrain donc pour les GF temps plein 1ère année autour du diagnostic forestier avec la compréhension du lien station/peuplement/essences présentes et carte phytosociologique par la description du massif de la montagne d’âge.
Après la détermination d’un protocole de description en salle, l’analyse des photos aériennes sur informatique en lien avec le SIG, il était temps d’aller sur le terrain et malgré la pluie.
Le lendemain, c’était contrôle certificatif sur le diagnostic forestier dans le Semnoz et avec une même humidité. Pas grave, personne n’est en sucre et surtout, ce fut deux occasions pour aborder les liens entre la station et le peuplement ou entre le sol et les arbres, pour améliorer sa botanique par la détermination des cortèges indicateurs, pour parfaire sa dendrométrie en faisant une analyse quantitative et qualitative des peuplements et pour finalement bien comprendre qu’un peuplement forestier n’est jamais le fruit du hasard mais au contraire fruit d’une station forestière, de l’action de l’homme et de l’histoire.
Le stage approche, et désormais, d’une problématique de départ aux résultats, les étudiants sont capables de mener un projet complet en en percevant les tenants et les aboutissants et en travaillant de façon complémentaire en salle et sur le terrain, conformément à la réalité du métier de forestier.
Sylvestre Vernier – Co-responsable du BTSA Gestion Forestière (voie scolaire)